Mon amie Nathalie raccroche les chaussons.
Danseuse et chorégraphe, elle emmène depuis quelques années ses danseuses explorer des mondes enchantés et perturbés, dans des démonstrations techniques impressionnantes de la part d’une troupe amateure.
Moi qui ne m’étais jamais intéressée à la danse avant de la connaitre, elle est celle qui m’a fait ressentir des émotions fortes à travers quelques minutes suspendues. Je ne comprends pas la danse contemporaine. Mais celle-là en appelle à mes tripes, sans que je comprenne pourquoi.
Elle est aussi celle qui m’a donné le goût de la photo de danse : en chasse, à l’affût derrière mon appareil, je guette le mouvement, j’attends la pointe, je pressens le saut, pour être sure de capter toute la grâce que ces danseuses offrent à mes yeux.
En octobre dernier Odori s’est produit une dernière fois devant un public d’habitués conquis. Et je suis heureuse d’avoir été là encore cette fois.
